Chemin royal Cunha

Des surprises dans les villes.

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Nous sommes arrivés et la faim était énorme, il était déjà très tard, nous avons cherché une place et l'avons trouvée juste à l'entrée, avec P.F. pour R$6.00, c'est ça, SIX REAIS ! Je n'en revenais pas, une dame très polie a pris notre commande et nous avons fini par choisir du bœuf et du poulet, qui sont venus sur 4 assiettes avec du riz et des haricots, un plateau de frites, de la salade et des viandes très bien servies sur des assiettes séparées, délicieux !

Rassasiés et heureux, nous pouvions enfin avancer, nous sommes entrés dans la ville et avons marché un peu pour connaître l'endroit, nous avons découvert qu'il est très riche en cascades, mais comme le temps était compté, nous n'avons pas pu en profiter, il était déjà tard ! L'objectif était de rejoindre São Lourenço à la fin du premier jour, mais un problème imprévu avec la voiture a tout retardé et, la nuit tombant, nous avons préféré rester à Cunha. Les tambours de squindô s'échauffaient déjà et les enfants s'adonnaient à la samba, à grand renfort de confettis et de serpentins. C'était la première fois de notre voyage que nous nous arrêtions pour profiter du carnaval et nous avons été surpris par les festivités locales.

Nous avons décidé de rester, mais où rester ? Oh là là, la ville est pleine à craquer ! Hôtels, auberges et campings, en fait je n'ai même pas trouvé de camping, tout était vide. Nous avons fini par explorer toute la ville à la recherche d'un endroit où dormir et, lors de notre dernière tentative, près du centre, un modeste hôtel tenu par un homme très sympathique a répondu à nos prières ! Il y avait de la place pour tout le monde, car heureusement pour nous, le groupe qui avait loué l'endroit pour le carnaval s'est désisté au pied levé et n'est pas venu. Nous étions très heureux et avons décidé de rester à l'hôtel Belvedere, pour un prix raisonnable et un petit déjeuner, nham miam ! Très bon !
Nous avons laissé nos affaires à l'hôtel et j'ai enfin pris une douche, alors nous sommes partis profiter de la ville ! Nous avons dîné dans une délicieuse pizzeria au feu de bois, puis nous nous sommes précipités pour profiter du carnaval, qui nous appelait de loin avec ses tambours entraînants. Nous aurions aimé rester plus longtemps, mais le lendemain, nous devions partir à 7 heures du matin, nos sacs faits et prêts pour le petit-déjeuner - après tout, nous devions rattraper le temps perdu à cause de l'incident de voiture.

Nous nous sommes réveillés, nous avons fait un peu de rangement et quand nous sommes montés au café, une délicieuse surprise ! Premièrement, ils nous ont préparé le café à l'avance, car ils savaient que nous étions pressés, et deuxièmement, presque tout était fait par eux, même les pains les plus élaborés, ils étaient divins, j'ai trouvé ça très bien, j'ai adoré !

La route criait mon nom et il était temps de partir, nous avons suivi les sentiers de l'Estrada Real et la prochaine ville était Guaratinguetá, théoriquement une ville de passage, sans quitter la voiture, mais les sentiers de l'Estrada Real finissent ou commencent presque toujours par les principales églises et dès que nous sommes arrivés, nous avons vu la cathédrale Santo Antônio de Guaratinguetá, elle nous a enchantés et il n'y a pas moyen d'y échapper, elle est si belle que nous avons dû nous arrêter, après tout, même Don Pedro II y est allé, comment Cris ne pourrait-il pas le faire ? Sa construction remonte à 1630, mais elle n'a été achevée qu'en 1651, magnifique, non ? La ville est également connue pour être le lieu de résidence de Frei Galvão, le premier saint brésilien. Sa maison est très célèbre et attire des religieux du monde entier pour la visiter, mais cette attraction a été laissée pour la prochaine fois, car il restait encore de nombreux kilomètres à parcourir pour atteindre notre objectif de la journée.

Nous sommes partis sur la piste de Guaratinguetá à Vila do Embaú, même s'il y avait un pont qui s'était effondré et qui empêcherait la voiture d'y accéder, et puis tcharãm, nos espoirs de le faire réparer ont été littéralement anéantis, le pont était toujours cassé ! Oui, ils ne l'ont toujours pas réparé et il était impossible de passer, nous avons dû prendre une déviation qui nous a amenés sur une autre route, j'aurais aimé faire tout cela à pied, mais voyons.
Nous avons traversé Vila do Embaú sans même la voir, la route est beaucoup plus rapide et avant même de nous en rendre compte, nous avions franchi la frontière entre l'État de São Paulo et Minas Gerais. Nous avons trouvé un point de vue sur la route avec une petite chapelle, nous nous sommes arrêtés pour prendre une photo et avons même acheté des mûres, rouges, fraîches, belles ! Et la vue ? Du vert sur toute la ligne d'horizon.

Hey ! Oui, il se fait tard, nous allons à Passa Quatro, la première ville où nous sommes entrés dans le Minas Gerais, alors arrêtons-nous. Hiii, mais les histoires à ce sujet et les suivantes seront laissées pour le prochain post, et où vais-je dormir ? Et les pistes de l'Estrada Real, je continue dessus ou sur la route normale ?
Nous vous présenterons tout cela la semaine prochaine.